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Drag Me Up saison 7 : le Badaboum devient l'arène du dimanche soir

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Paris, 75011 – Oubliez le rôti dominical chez belle-maman : depuis janvier 2025, c'est au Badaboum que ça se passe. La Drag Me Up (DMU pour les intimes) fait son grand retour pour une saison 7 qui promet paillettes, drama et lipsyncs assassins tous les dimanches soir.

Un concept rodé comme du papier de verre sur du strass

Créée en 2018 par la drag queen Cookie Kunty – véritable institution parisienne qui semble avoir découvert le secret de l'immortalité (on demande la recette) – la Drag Me Up s'est imposée comme LE tremplin incontournable pour drag queens, drag kings, club kids et créatures de la nuit en quête de reconnaissance. Et accessoirement, de gloire éternelle.

Le principe ? Trois artistes montent sur scène chaque semaine pour en découdre à coups de lipsyncs thématiques, numéros libres et, nouveauté de cette saison 7, un redoutable "lipsync for your life" (RIP le défilé Best Outfit, tu nous manques déjà). Le public, tel un César moderne mais en plus festif, désigne son champion·ne qui empoche une précieuse étoile. Le·la second·e repart bredouille mais vivant·e. Le·la troisième... eh bien, on lui dit au revoir avec émotion et une bise sur chaque joue.

Nouveauté cruciale : il ne faut désormais plus que trois étoiles ou six semaines de présence pour accéder aux demi-finales (contre quatre étoiles ou sept semaines précédemment – la direction a visiblement pitié de nos nerfs). Huit demi-finalistes, deux soirées de haute tension, quatre finalistes et un·e seul·e Drag Superstar au bout du chemin. Darwinisme scénique à son apogée.

Changement d'adresse, même frisson

Exit le Who's, bonjour le Badaboum ! Au 2 bis rue des Taillandiers, dans le 11ᵉ arrondissement, le nouveau QG de la DMU a su recréer cette atmosphère électrique où l'on se sent immédiatement chez soi. Comme si toute votre famille queer vous attendait là, avec en prime cette délicieuse odeur de talent brut et de fond de teint qui tient bon sous les projecteurs.

Car oui, on ne va pas se mentir : ça va saigner. Chaque dimanche, on sait qu'une artiste va devoir plier bagage, et bizarrement, on adore ça. On manifeste d'ailleurs notre soutien en balançant nos drag dollars dans une boîte prévue à cet effet. Certes, on a perdu le plaisir coupable de glisser des billets dans les bas des concurrentes (moment de recueillement), mais qu'importe : nos voix comptent, et ça, c'est grisant.

Parlons peu, parlons bien : Cookie Kunty. Toujours fidèle au poste, elle anime ces soirées avec une hargne et une ferveur qui feraient passer un shot d'espresso pour une tisane à la camomille. Le temps semble glisser sur elle comme l'eau sur les plumes d'un cygne en talons aiguilles de 15 centimètres. Jalousie : niveau maximum.

Un bar qui ne ruine pas (miracle !)

Cerise sur le gâteau glitter : le Badaboum ne vous obligera pas à hypothéquer votre appartement pour commander un mojito. Les prix sont doux, le staff est aux petits oignons, bref, c'est absolutely fabulous. On boit, on s'éclate, on repart avec son compte en banque intact. Qui dit mieux ?

Le verdict sans appel

Vous en avez marre de vos parties de Scrabble dominicales avec mémé ? (Désolé mémé, on t'aime, mais bon.) Il est temps de secouer votre joli fessier et de débarquer au Badaboum. La Drag Me Up vaut largement le sacrifice – oui, même celui de mémé.

Informations pratiques
📍 Badaboum, 2 bis rue des Taillandiers, 75011 Paris
📅 Tous les dimanches soir
💰 Prix abordables (votre PEL vous remerciera)
✨ Talent, paillettes et émotions garantis

Ne manquez pas le prochain épisode de cette saga hebdomadaire où le strass rencontre le stress, et où seul·e·s les plus fort·e·s survivent.


Rédaction : Un·e témoin oculaire encore sous le choc (et sous les paillettes)