Les pièges classiques qui font échouer les dossier
Même les projets excellents échouent pour des raisons évitables. Voici les erreurs les plus fréquentes.
Le syndrome de l'évidence. Vous connaissez votre projet par cœur, chaque détail vous semble limpide. Résultat : vous survolez les explications, vous utilisez du jargon technique sans le définir, vous omettez des informations cruciales. L'instructeur, lui, découvre votre projet. Ce qui est évident pour vous ne l'est pas pour lui. Rédigez pour un lecteur intelligent mais ignorant de votre domaine.
Le hors-sujet sophistiqué. Votre projet est formidable, mais il ne correspond pas aux objectifs de l'appel à projets. Vous tentez quand même votre chance en tordant la réalité. Les jurys ne sont pas dupes. Mieux vaut attendre le bon appel à projets que perdre du temps sur une candidature vouée à l'échec.
L'absence de vision long terme. Les financeurs détestent financer des feux de paille. Que se passera-t-il après la subvention ? Comment le projet deviendra-t-il autonome ? Si vous n'avez aucun modèle économique ni stratégie de pérennisation, votre dossier partira directement à la corbeille.
Les partenariats de façade. Vous listez dix partenaires prestigieux pour impressionner, mais leurs lettres de soutien sont vagues et convenues. Les instructeurs préfèrent trois partenaires réellement engagés, avec des contributions concrètes définies, à une liste interminable de soutiens symboliques.
Le calendrier déconnecté. Vous promettez de recruter trois personnes, former cinquante bénéficiaires et produire une étude en six mois. Les délais irréalistes trahissent l'inexpérience. Construisez un rétroplanning crédible, avec des marges de sécurité.