Post-scriptum : Une dernière pensée
Ce matin, en écrivant cet article, j'ai procrastiné trois fois. J'ai vérifié mes emails (rien d'important). J'ai regardé la météo (il pleut, quelle surprise). J'ai réorganisé mes onglets de navigateur (crucial, évidemment).
Et vous savez quoi ? C'est OK. Parce qu'au final, j'ai quand même écrit l'article. Pas de manière parfaitement efficace, pas de manière optimale, mais il est là. Vous êtes en train de le lire.
C'est ça, la vraie gestion du temps : accepter que le chemin sera tortueux, que vous ferez des détours, que vous perdrez du temps sur des choses inutiles, mais qu'au final, si vous continuez à avancer, vous arriverez quelque part.
Pas forcément exactement là où vous pensiez aller. Pas forcément de la manière dont vous l'aviez prévu. Mais quelque part.
Et entre nous, ce "quelque part" est souvent bien plus intéressant que le "là-bas" parfaitement planifié que vous aviez imaginé.
Maintenant, fermez cet article et allez faire cette chose que vous repoussez depuis trois jours. Ou ne la faites pas, et assumez pleinement de procrastiner encore un peu. Les deux sont des choix valables.
Mais au moins, maintenant, vous procrastinerez en toute conscience. Et c'est déjà un progrès.
P.S. : Si vous avez lu tout cet article d'une traite au lieu de travailler, félicitations. Vous êtes officiellement un procrastinateur de haut niveau. Bienvenue dans le club.
P.P.S. : Le club n'a pas de réunions régulières. On les reporte tout le temps.