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Partie 9 : Conclusion — La réunion, miroir déformant de l’humanité moderne

Les réunions ne sont pas le problème. Ce sont les humains.
Mettez dix personnes intelligentes dans une pièce, retirez-leur l’air, donnez-leur un PowerPoint de 47 slides et une connexion Teams instable : vous venez d’inventer le chaos organisé.

Mais soyons justes : les réunions ne sont pas qu’un supplice. Elles révèlent aussi la complexité fascinante de nos interactions.
Elles montrent la peur du vide, la quête de reconnaissance, la dépendance au collectif.
Ce ne sont pas des réunions qu’il faut abolir — ce sont nos réflexes de survie bureaucratique qu’il faut rééduquer.

Apprendre à se taire, à écouter, à préparer, à décider.
À comprendre qu’une heure passée ensemble coûte plus cher que tous les cafés du mois, et doit donc produire autre chose qu’un “on se tient au courant.”

La morale de l’histoire

  • Si ça pouvait être un email, que ça le devienne.

  • Si ça doit vraiment être une réunion, qu’elle soit courte, claire et utile.

  • Si elle tourne mal, gardez votre calme et votre dignité : l’enfer passe toujours.

  • Et si tout échoue… invoquez une panne Wi-Fi. C’est la version moderne du parachute d’urgence.


“Les réunions sont à la productivité ce que les feux de camp étaient à la préhistoire : on s’y réunit pour se rassurer, pas pour inventer la roue.”

Et si, finalement, la meilleure réunion de votre vie… était celle que vous avez eu le courage d’annuler ?